Décès d’Yvette Z’graggen

Genève (AP) — L’écrivaine genevoise Yvette Z’Graggen n’est plus. Elle est décédée dans la nuit de dimanche à lundi, à l’âge de 92 ans. Auteure d’une vingtaine de livres, traduite en cinq langues, elle a été distinguée à plusieurs reprises par des prix littéraires. Traduite dans la langue de Goethe, son oeuvre a connu un certain rayonnement dans les pays de langue allemande.

Son éditeur Michel Moret, des éditions de l’Aire a fait part lundi de sa tristesse dans un communiqué. Selon lui, « Yvette Z’Graggen était l’un des auteurs suisses les plus aimés et les plus lus de sa génération ». Son oeuvre a débuté en 1944 avec « La vie attendait » et se termine en 2011 avec « Juste avant la pluie », où elle se penche sur son passé.

Certains de ses livres ont fait date : « Matthias Berg », tiré à plus de 60.000 exemplaires, « La Punta », « Cornelia » et « Les Années silencieuses ».

Son oeuvre sera distinguée à plusieurs reprises par des Prix littéraires : Prix Schiller, Prix Alpes-Jura, Prix des Ecrivains genevois, Prix des Auditeurs de la Radio Romande, Prix Rambert [lauréate du Prix du Centenaire en 1998], Prix Lipp. Elle fut aussi une excellente traductrice de l’allemand (« La Vallée heureuse » d’Anne-Marie Schwarzenbach) et de l’italien avec un Choix de poèmes de Giorgio Orelli.

Yvette Z’Graggen est née le 31 mars 1920 à Genève d’un père suisse allemand et d’une mère d’origine hongroise. Elle a notamment travaillé pour des émissions culturelles et littéraires de la Radio suisse romande, ainsi qu’à la Comédie de Genève sous la direction de Benno Besson. AP

> voir l’article dans Le Temps du 17.04.2012

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