Malax - nouvelle parution de Marie-Jeanne Urech
Marie-Jeanne Urech, lauréat du Prix Rambert 2013 pour son roman Les Valets de Nuit, vient de publier un nouveau roman aux Editions Helicehelas: Malax.
> Article dans Le Temps 21 octobre 2016
Marie-Jeanne Urech, lauréat du Prix Rambert 2013 pour son roman Les Valets de Nuit, vient de publier un nouveau roman aux Editions Helicehelas: Malax.
> Article dans Le Temps 21 octobre 2016
Avec son ouvrage L’Ordonnance respectueuse du vide, Marie-Jeanne Urech a été choisie avec 5 autres auteurs romands pour participer au Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne. La sélection est faite par les professionnels des Bibliothèques et Archives de la Ville de Lausanne sous la conduite de la déléguée à la politique du livre et de la lecture, Isabelle Falconnier.
L’Ordonnance respectueuse du vide, le 9e ouvrage de Marie-Jeanne Urech, est paru en août 2015 aux éditions L’Aire.
"J'ai fait un rêve." C'est avec une sincère et vive émotion que le lecteur redécouvre la puissance de ces mots dans la bouche ingénue du vieux fou, Séraphin, personnage touchant du roman de Marie-Jeanne Urech, Les Valets de nuit, récompensé par le Prix Rambert 2013, du reste parfaitement mérité. Ce rêve, c'est celui d'un appel à l'amour. C'est celui d'une Amérique remise des injustices sociales liées à la crise des subprimes causée par ces hommes barricadés dans leur bulle immobilière. Ce rêve, c'est aussi celui de Marie-Jeanne Urech qui nous offre là un conte fantasmagorique à la fois drôle, cruel et poétique, à la manière de Boris Vian et de Franz Kafka.
D’aussi loin qu’elle se souvienne, Marie-Jeanne Urech écrit. «Tous les jours, depuis toujours ou presque», sourit l’écrivaine dans sa chaleureuse cuisine lausannoise. Couronnée du Prix Rambert 2013 son conte fantasmagorique «Les Valets de nuit» (Ed. de l’Aire) est sorti au printemps en version de poche
Cette année nous remettons le 37e Prix Rambert, 110 ans après la remise du 1er. Cependant, cette cérémonie marque une nouveauté sur le plan institutionnel, puisque c’est la 1ère fois que cette distinction est remise par l’Association du Prix Eugène Rambert, fondée à la fin de l’année 2011.
Ce toilettage organisationnel qui a mis le Rambert entre les mains d’une association dont les sections zofingiennes des actifs et des VZ sont les membres est le résultat d’une réflexion menée depuis plus de trois ans en vue d’assurer l’avenir du Prix.
Lorsque nous lui avons demandé de nous remettre sa réponse à la laudatio, Marie-Jeanne Urech a sourit.
Elle nous a confié ne pas avoir écrit de discours, mais n'avoir "que" rédigé quelques guides pour sa prise de parole. Voici ce qui l'accompagnait donc, lorsqu'elle a gravi les marches de la scène de la Blanche Maison…
Les Valets de Nuit est un des premiers livres que nous avons reçus pour la considération du Rambert, nous l’avons donc avec nous depuis juillet déjà. Cela signifie qu’il a eu contre lui tous les ouvrages considérés depuis et qu’il s’en est sorti avantageusement à chaque fois : ce qui n’est pas peu dire ! A chaque lecture successive, nous trouvions quelque chose de nouveau à mettre en avant.
Ce prix est comme une remise en lumière de mon livre, paru il y a trois ans. Mon roman prend certainement une autre dimension dans l'esprit des lecteurs maintenant. Et quand je vois la liste des lauréats, je suis aussi impressionnée... je pense à Ramuz et La grande peur dans la montagne qui est un livre fascinant. Je pense à Anne-Lise Grobéty que j'aime beaucoup.
Témoignages Les «résidences d’auteur», qui permettent de s’extraire du monde pour écrire, se multiplient. La France en compte ainsi une petite centaine, selon un recensement de la Maison des écrivains et de la littérature, à Paris. En général, une bourse est offerte en sus de l’hébergement. «J’observe chez plusieurs de mes auteurs une difficulté à se concentrer dans la vie quotidienne. Certains n’arrivent pas à terminer leur livre pour cette raison», analyse Caroline Coutau, à la tête des Editions Zoé.