Prix 2010

Réponse à la laudatio | Pascale Kramer

Bonsoir à tous,

On n’imagine pas, quand on commence à écrire, que cela impliquera, tôt ou tard, et paradoxalement si on a de la chance, d’avoir à prendre la parole.  

Je dois me faire violence, mais je le fais le plus volontiers du monde, et avec la plus grande sincérité possible, en hommage à l’honneur et surtout à l’immense plaisir que vous me faites ce soir en m’ajoutant à la prestigieuse liste des lauréats du Prix Rambert.

Discours d'introduction 2010 | Olivier Klunge

Que reste-t-il aujourd'hui de cet esprit de pionniers qui présida à la création du Prix Rambert ?
Les éditeurs foisonnent en Suisse romande. Plusieurs petites maisons d’édition dont le travail est à saluer ont récemment vu le jour. Les subventions des collectivités et fondations publiques permettent de financer nombre de projets littéraires même si l’on ne peut s’empêcher de penser que cette manne financière émousse parfois le regard critique de l’éditeur sur un manuscrit... Et si la littérature, à de rares exceptions, ne nourrit nullement son serviteur, les vocations d’écrivains foisonnent. Le nombre des distinctions littéraires enfin suit la même courbe.

Laudatio 2010 | Philippe Weissbrodt

Pascale Kramer «décortique» ses univers – c’est-à-dire les dépouille de leur carapace pour nous donner ces dernières à contempler, dans toute leur absurdité, autant que pour nous les faire voir, à vif, de l’intérieur, pour nous en faire ressentir les plus infimes états, variations, subtilités ; des univers faits d’individus qui perçoivent et ressentent le monde au fil de l’encre sombre qui s’écoule de sa plume.